Tuesday, September 18, 2007

Hervé Kempf


Je ne connais pas ce gars, je l'ai vu rapidement sur I Télé, mais ses idées sont intéressantes. Evidemment je dis ça parce qu'elles se rapprochent des miennes...Son dernier livre, Comment les riches détruisent la planète, vient de paraître. Je ne l'ai pas lu, je ne le lirai sûrement pas, mais le titre me plaît. A priori, les riches, ce ne sont pas les riches au sens occidental du terme, mais plutôt au sens...oriental? Bref, ce sont les gens comme moi. Et encore, je consomme très peu, soit par radinerie, soit par conscience aiguë de la futilité de notre société de consommation, qui fait peser sur nos épaules la culpabilité du timide consommateur responsable de la faiblesse de notre croissance économique. En fait je dois être un rebelle, refusant de céder au diktat de la société de consommation, je me sacrifie et vit dans le dénuement le plus total...
Bon, bref, trêve de digressions. Sérieusement, je me demande quel est le pourcentage de la population qui a conscience de l'impact de son mode de vie sur l'environnement et a la moindre volonté de modifier, même légèrement, son mode de vie pour réduire cet impact. Je suis toujours effaré de constater que nombre de mes collègues laissent couler l'eau lorsqu'ils se lavent les mains par exemple. C'est un changement simple à faire, et pourtant, il semble que ça soit encore trop dur. Tout à l'heure sur Arte, dans Les pays riches sont-ils en faillite, il y avait un gars, un Américain, autrefois un avocat gagnant très bien sa vie, travaillant dur, consommant à tout va, comparait la société américaine à une famille d'alcooliques. Dans cette famille d'alcooliques, soudainement, quelqu'un se réveillait et admettait qu'il avait un problème, prenait conscience qu'il était alcoolique, et était mûr pour faire changer les choses. Et d'autres membres de sa familles l'écoutaient et comprenaient que eux aussi avaient un problème, et comprenaient qu'il était temps qu'ils changent de mode de vie, et étaient prêts à le faire. Sa métaphore est bonne, reste à espérer qu'elle s'applique effectivement. Il serait temps!

Sunday, September 16, 2007

Motivation et réussite


Il y a pas mal de bouquins à vocation inspirationniste, pleins de bons conseils pour réussir, prendre la vie du bon côté, devenir un leader, etc...Ca fait marrer les cyniques, pardon, les pessimistes, voire les losers qui ne voient dans ces livres que des machines à fric vendant du rêve enrobé de pepsodent. Heureusement, tous les cyniques ne sont pas des losers, certains sont très intelligents et peuvent même gagner de l'argent. Un exemple avec le site Despair, Inc qui vend des posters, des T-shirts, etc...avec des slogans pour le moins réalistes. Parmi mes préférés:
- Just because you're necessary doesn't mean you're important
- If at first you don't succeed, failure may be your style
- For every winner, there are dozens of losers. Odds are you're one of them.

V

Je suis tombé sur ma série culte des années 80, V, (re-re-re-re)diffusée sur W9. A la fin, un des héros dessine un V avec une bombe de peinture rouge. Ca m'a fait penser au V dans V for Vendetta. Je ne sais si c'est volontaire ou pas, mais il y a quelques similitudes entre les sujets. Et puis en fait V pour Vendetta est une BD à la base, si j'étais un blogger sérieux je vérifierais les dates pour établir la précédence...Bon, la BD a débuté en 82, la série en 83, dur à dire, il faudrait regarder le style graphique de la BD et voir s'ils faisaient déjà le V comme ça.
Ah, sinon, je ne sais plus si j'avais fait attention en voyant le film, mais John Hurt joue le rôle du dictateur. Or, John Hurt avait le rôle principal dans 1984, mais là il jouait le rôle du gentil, et là aussi il mourait à la fin...Je ne pense pas que ça soit une coïncidence, sauf si l'unique raison était qu'ils avaient besoin d'un bon acteur un peu vieux avec un accent anglais...

Tuesday, September 11, 2007

Got it!


J'ai trouvé, assez facilement, une version scannée de Daredevil Born Again. Oui, je sais, c'est mal, mais c'était pour une bonne cause.
J'ai parcouru les 176 pages de la BD avec beaucoup de plaisir. D'une certaine manière, je comprends pourquoi Lug avait décidé d'arrêter la parution de ce récit, qui est en effet assez chaud, pour le public visé à l'époque par Strange.
En "feuilletant" la BD, j'ai remarqué un hommage à Jack Kirby. Ce qui m'a fait pensé à un article que j'ai lu il n'y a pas longtemps dans le NYT à propos de Jack. L'article partait du fait que Jack Kirby avait créé le personnage du Surfer d'argent, le vilain du nouvel opus des 4 Fantastiques, et qu'en fait il était même LE créateur de l'univers Marvel, celui qui avait révolutionné la BD US et qui avait inventé une bonne partie des héros emblématiques de Marvel. Bref, Jack Kirby avait été plus ou moins lâché par Stan Lee, lequel s'était approprié une bonne partie des mérites de la création et du développement de Marvel ainsi que de la BD US. Et que Frank Miller rende hommage à Jack Kirby, ce n'est pas étonnant, car lui aussi est un acteur majeur de la BD, un créateur, un artiste original, un révolutionnaire.