La semaine dernière, j'étais à Londres. J'aime beaucoup Londres. Ca bouge beaucoup, il y a du monde, du mouvement, beaucoup de commerces, un certain mélange des styles, tant du point de vue de la population que des bâtiments. Ce que je n'apprécie pas cependant, c'est l'omniprésence des chaînes, en particulier dans le domaine de la restauration. L'exemple le plus frappant est évidemment Starbucks, mais il y a toute une floppée d'autres magasins franchisés (Mc Donald's, Burger King, KFC, Subway, Caffè Nero, Costa Coffee, ...) qui créent un affreux sentiment de...vide. Et quand je reviens à Paris et que je découvre un nouveau Starbucks, je suis peiné. Starbucks c'est un concept plutôt pas mal: un cadre agréable, confortable, une relative diversité de produits, d'une qualité relative elle aussi, un accès internet wifi, gratuit aux US mais pas en France. Mais bon, quand on a vu un Starbucks, on les a tous vus. Mêmes produits, mêmes goûts, même décor, etc, ...Donc, c'est bien d'avoir des Starbucks un peu partout dans le monde, ça permet de retrouver une valeur sûre où que l'on soit, mais il faut lutter contre l'uniformisation, l'industrialisation de la restauration. Quand je vais à l'étranger, je ne veux pas galérer pour trouver un commerce offrant des produits locaux, représentatifs de la culture locale. Si j'achète un billet d'avion, que je paye l'hôtel, j'estime que j'investis, pas seulement pour être loin de la maison et du bureau, mais aussi pour découvrir de nouvelles choses, qui seront originales, pour moi. C'est une question de protection de la culture. Evidemment, il ne faut pas surprotéger la culture, il faut la laisser évoluer aussi, mais je pense que Starbucks et consorts sont à la restauration ce que le développement humain
est à la diversité de la faune et la flore, le changement est trop rapide, trop brutal, pour que le processus d'adaptation puisse fonctionner.
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